Actualités of Wednesday, 5 September 2018

Source: coupsfrancs

Un ministre de Biya, chef de gang des entreprises françaises au Cameroun

Il servirait les interêts des français que ceux des camerounais Il servirait les interêts des français que ceux des camerounais

Nommé à la tête d’un ministère créé en toutes pièces en charge de l’Habitat et du Développement urbain, local, rural, territorial, national, continental, international, Jean Claude Mbwentchou enchaîne les scandales. Déjà en octobre 2017, il s’est transformé en ange gardien de madame Soppo Ngalle, une prévaricatrice qui avait réussi une escroquerie et une hémorragie de deux milliards de francs CFA dans les poches de Camerounais crédules à travers un projet immobilier bidon dénommé SICC.

Encore éclaboussé par le favoritisme, le tribalisme et le népotisme en rapport au concours d’entrée à l’École Africaine des Métiers de l’Urbanisme faisant part belle à ses ” frères du village ” en fin août 2018, le ministre Jean Claude Mbwentchou est maintenant impliqué dans l’attribution illégale des marchés aux entreprises françaises.



En effet, après l’attribution en bonne et due forme des marchés au consortium togolais CECO-SAMCRETE-CROISIERE BTP, le ministre Mbontchou a fait un rétropédalage inexplicable et incompréhensible à la manière de la mafia, alors que CECO-SAMCRETE-CROISIERE BTP avait fourni toutes les pièces justificatives de son dossier juridique et financier, qui prouvaient à suffisance de sa présence comme entité attributaire aux marchés publics de Bertoua et Garoua.

D’ailleurs, après le lancement de l’offre, le groupement de droit togolais CECO S.A, a été cordialement invité par le ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, afin de négocier les termes du futur partenariat, notamment pour le revue en baisse des prétentions financières . Le 17 Mai 2018, jour des négociations entre l’entreprise et le ministère, le mail qui accompagne l’invitation pour les pourparlers, demande à cette dernière d’apporter des réponses sur certaines informations glanées sur Internet à son encontre , et signé de Monsieur Hermann Nkomekong, coordonnateur adjoint de la cellule C2D.

D’entrée de jeu, il a été demandé au groupe CECO/SAMCRET/CROISIERE de s’expliquer sur les informations que le ministère de l’Habitat, Maitre d’Ouvrage, aurait glané trouvé sur les réseaux sociaux concernant CECO SA, alors que le gouvernement camerounais chantonne que les réseaux sociaux sont diffuseurs de ” fake news “. Néanmoins, des réponses documentées et vérifiables ont été fournies au ministre Jean Claude Mbwentchou, et avaient permis de passer au point principal de l’ordre du jour, à savoirsur l’ordre du jour, à savoir le rabais commercial. Une entente a été trouvée entre les deux parties pour un rabais HT de FCFA 300.000.000. Le Procès-Verbal de la réunion conciliante a été dressé et signé par tous.



Concernant les informations colportées sur internet, le mandataire de CECO S.A a sollicité du ministère en charge, de contacter directement l’autorité des marchés au Togo, pour se rendre compte de la véracité des informations fournies. Mais, rien n’a été fait. Néanmoins , le gouvernement togolais, par l’entremise de l’Autorité des marchés publics ARMP, a produit une nouvelle fois l’attestation générale de non exclusion de la multinationale CECO SA, sur la commande publique du Togo, laquelle stipulait que cette entreprise n’a jamais connu de résiliation à ses torts exclusifs. De plus, le mandataire de l’entreprise a porté ce document au coordonnateur de la cellule C2D physiquement, et via le mail qui demandait des comptes.

Le Groupe a dû attendre mardi 22 mai, après le long week-end orchestré par la fête nationale, pour aller au cabinet du ministre, solliciter sa compréhension à travers une audience. Grande fut sa surprise d’apprendre que le Maitre d’ouvrage (MINHDU) s’est rendu la veille dans le grand Nord pour une semaine. Mais plus tard, le même 22 mai, alors qu’il est au grand nord, le ministre a fait analyser et signer la nouvelle demande de non objection à l’adresse de l’Agence Francaise de Développement.

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Le 30 Mai 2018, la liste des entreprises sélectionnées est publiée par le Maitre d’Ouvrage et, surprises, seuls RAZEL et SOGEA SATOM, groupes français y figurent. CECO S.A se trouve sur la sellette sans motivations, sans explications, bien que l’entreprise togolaise ait fournie toute la documentation et les garanties bancaires requises.

Le ministre délégué à la Présidence chargé des marchés publics, saisi de cette affaire malheureuse, a pris une mesure conservatoire consistant à suspendre provisoirement la procédure marathon de contractualisation de ce lot. Ayant Convoqué une tripartite MINMAP-MO-Groupe CECO, et à l’issue des travaux, l’entité CECO SA s’est vue innocentée des allégations à son endroit. Et par conséquent, tous les actes issus de l’élimination frauduleuse de ce dernier, deviennent nuls, annulables et de nul effet. D’où nécessité de revenir au statu quo ante, c’est à dire, appliquer les résolutions des négociations du rabais commercial du 17 mai et réhabiliter CECO dans ses marchés de Bertoua notamment, ou au pire des cas, reprendre les nouvelles négociations en tenant compte des nouveaux desiderata du Maitre d’ouvrage.



Selon le ministre Jean Claude Mbwentchou interrogé par le site ” www. Lequatrièmepouvoir.com”, « ce projet a pour bailleur l’AFD qui a des conditionnalités(…)Cette entreprise CECO a été disqualifiée dans son pays Le Togo et l’AFD a refusé à raison de donner la NON Objection pour elle ». Pourtant l’offre était internationale et ouverte à toutes les entreprises avec égalité de chance. Les entreprises françaises sont très nombreuses au Cameroun, et gagnent des marchés financés par le BIP, le PLANUT, la BAD, la BID, la Banque Mondiale , etc. Par quelle alchimie juridique l’AFD excluerait-elle des entreprises africaines et exigerait à un ministre de favoriser seulement les entreprises françaises, au détriment de celles du continent africain ?

C’est bien le ministre camerounais qui a saisi L’AFD aux fins de suspension de CECO au profit de Satom Sogea, sachant que CECO était initialement attributaire . Le paragraphe de la lettre que L’AFD transmet au MINHDU le certifie : “Nous prenons acte de votre décision d’écarter le groupement ceco/samcrete/croisière”.

Contournant vicieusement la loi, ses collaborateurs, les inspecteurs, les directeurs et les techniciens, le ministre voyou a saisi clandestinement l’AFD aux fins de disqualifier le consortium CECO-SAMCRETE-CROISIERE au détriment de SOGEA-SATOM /MAG TP de façon arbitraire. Le Maitre d’ouvrage Mbwentchou prouve qu’il n’est qu’un nègre au service de ses vrais maîtres français.